La faiseuse d'anges - Camilla Läckberg
Pâques 1974. Sur l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l’exception de la fillette d’un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d’un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L’énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l’île et s’installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à ressurgir…
Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu de polars scandinaves. Et puis, il y a quelques semaines, l'envie est revenue. J'ai fouillé dans ma PAL immense (185 titres au dernier recensement) et retrouvé les livres de Camilla Läckberg qui attendaient sagement.
J'ai donc repris mes voyages en Scandinavie et suis retournée à Fjällbacka avec un plaisir immense. Bien sûr, il m'a fallu quelques chapitres pour me rappeler tous les personnages : Erika & Patrick ainsi que les autres membres de la famille, les collègues de travail, la ville de Fjällbacka. Mais en quelques pages seulement, l'immersion était totale et le plaisir de lecture intact.
Dans ce 8ème tome, un mystère vieux de plus de 40 ans ressurgit dans la mémoire collective avec le retour d'Ebba. L'histoire d'Ebba est tragique : en 1974, toute sa famille a disparu à l'heure du déjeuner le dimanche de Pâques. Aucun corps n'a jamais été retrouvé, pas même une goutte de sang, comme s'ils s'étaient volatilisés.
Quelques jours après son retour, un incendie éclate dans la maison. Puis, au cours de travaux dans la maison, Ebba et son mari trouve une énorme tâche sombre sous un plancher. Les analyses montrent qu'il s'agit de sang. Patrick Edström et ses collègues décident alors de rouvrir le dossier "Pâques 1974".
Dans son style habituel mélant enquête actuelle et flashback, Camilla Läckberg nous tient en haleine jusqu'à quelques pages de la fin. Bien qu'elle nous distille quelques indices, la révélation finale est toujours très soignée et très travaillée. Les petites histoires à côté sont bien dramatiques dans cet épisode et l'on découvre un peu plus l'histoire de Gosta, un ancien de commissariat. Quand au chef, comment dire ? Il est toujours aussi incompétent et fainéant !!
J'ai tellement adoré cette lecture que j'ai immédiatement enchainé sur le tome 9, Le Dompteur de Lions, dont je vous parlerai prochainement !